Riel, notre frère, est mort, victime de son dévouement à la cause des Métis dont il était le chef, victime du fanatisme et de la trahison; du fanatisme de Sir John et de quelques-uns de ses amis; de la trahison de trois des nôtres qui, pour garder leur portefeuille, ont vendu leur frère.
Speech of 1885 about the hanging of Louis Riel, at the Champs de Mars of Montreal. http://www.ledevoir.com/2003/08/25/34656.html
Honoré Mercier: Zitate auf Englisch
Quand je dis que nous ne devons rien à l'Angleterre, je parle au point de vue politique car je suis convaincu, et je mourrai avec cette conviction, que l'union du Haut et du Bas Canada ainsi que la Confédération nous ont été imposées dans un but hostile à l'élément français et avec l'espérance de le faire disparaître dans un avenir plus ou moins éloigné. J'ai voulu vous démontrer ce que pouvait être notre patrie. J'ai fait mon possible pour vous ouvrir de nouveaux horizons et, en vous les faisant entrevoir, pousser vos coeurs vers la réalisation de nos destinées nationales. Vous avez la dépendance coloniale, je vous offre l'indépendance; vous avez la gêne et la misère, je vous offre la fortune et la prospérité; vous n'êtes qu'une colonie ignorée du monde entier, je vous offre de devenir un grand peuple, respecté et reconnu parmi les nations libres. Hommes, femmes et enfants, à vous de choisir; vous pouvez rester esclaves dans l'état de colonie, ou devenir indépendant et libre, au milieu des autres peuples qui, de leurs voix toutes puissantes vous convient au banquet des nations.
Speech of April 4, 1893.
Cette province de Québec est catholique et française et restera catholique et française. Tout en affirmant notre amitié et notre respect pour les représentants des autres races et religions, tout en déclarant notre empressement de leur donner leur juste part en tout et partout (...) nous déclarons solennellement que nous ne renoncerons jamais aux droits qui nous sont garantis par les traités, par la loi et la constitution (...) Cessons nos luttes fratricides et unissons-nous!
Speech given of the Saint-Jean-Baptiste Day of 1889.